Le premier village d’Ibos était situé sur l’oppidum (qui par définition est un lieu fortifié établi sur une hauteur). Puis, à l’époque romaine, les gens sont descendus dans la plaine.
On parle de « castera » qui signifie lieu fortifié. Il y avait des fortifications avec des abrupts et des palissades. Un fossé circulaire entoure la motte castrale, éminence de terre artificielle car réalisée en prenant la terre des fossés.
On parle de « castera » qui signifie lieu fortifié. Il y avait des fortifications avec des abrupts et des palissades. Un fossé circulaire entoure la motte castrale, éminence de terre artificielle car réalisée en prenant la terre des fossés.
Grâce à la découverte d’amphores, l’oppidum peut être daté du Ier ou IIème siècle. Il est très probable qu’il y ait eu une fabrique d’amphores dans la vallée de l’Adour, ce qui est très rare en dehors des grandes villes telles par exemple Bordeaux ou Toulouse.
Lors de la construction de l’autoroute, en 1979, un tumulus abritant 59 sépultures a été mis au jour. Les fouilles réalisées sur deux ans ont permis de trouver une multitude d’objets conservés et restaurés par le Musée d’Aquitaine de Bordeaux, dans le département de la préhistoire et de la protohistoire. Ils datent du premier âge du fer (450 avant JC). Des urnes funéraires, des poteries, des fibules et des armes…
Pour en savoir plus, consultez l’histoire d’Ibos